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Mobilisation pour demander l’ouverture des plages

Le 03 Mai. 2020

De nombreux maires et élus appellent à “libérer” le littoral, tandis qu’une pétition recueille déjà plus de 75.000 signatures. En Espagne, les plages ouvrent aujourd’hui et les restaurants la semaine prochaine…

La décision du gouvernement d’interdire l’accès aux plages françaises au moins jusqu’en juin soulève une large indignation à la fois des élus du littoral, des professionnels des cités balnéaires et des habitants.


Une pétition est donc en cours et recueille déjà plus de 75.000 signatures Elle est adressée aux préfets de Nouvelle-Aquitaine, Pays de la Loire, Bretagne et Normandie, sur la plateforme mesopinions.com – cliquez ici

« Suite à l’épidémie de Covid-19 (Coronavirus), toutes les plages ont été fermées par arrêté préfectoral. Toutes les pratiques sportives s’en trouvent interdites alors qu’elles sont essentielles à la santé mentale et physique et à la stimulation des défenses immunitaires ».


« Nous demandons donc la réouverture des plages pour les surfeurs, les nageurs, les joggers, les promeneurs et toute autre personne pratiquant une activité physique pour une durée déterminée sans regroupement sur la plage, ni sur les parkings et en respectant les distances de sécurité à l’eau et sur terre ».


La star mondiale du surf, Kelly Slater, va également dans ce sens en rappelant que « nous sommes autorisés à faire du footing, des courses, acheter des cigarettes, se croiser sur la terre ferme alors pourquoi ne pas pouvoir surfer en respectant les distances de sécurité ».


Donostia – La Concha, ce samedi 2 mai

En Espagne, et particulièrement au Pays Basque, les plages sont ouvertes dès ce samedi avec des mesures pour faire respecter la distanciation entre les personnes. Nos voisins prennent aussi de l’avance au niveau des bars, restaurants et hôtels qui reprendront du service dès le week-end prochain.

Pour signer la pétition, c’est ici

 

15 commentaires au sujet de cet article

  1. Je ne comprends pas l’acharnement de certains à défendre un petit privilège (l’accès aux plages) face à la nécessité pour TOUS de TOUT mettre en oeuvre pour bloquer la circulation du virus.
    Cette solidarité doit s’appliquer sans la moindre dérogation jusqu’à la disposition de vaccins.

  2. Encore un sursaut d’autorité du 1er ministre !
    Après la tole sur les 90 km/h il en remet une couche sur les 100 km sans s’ inquieter de ceux qui n’ont pas revu leurs familles après 2 mois de confinement et qui avaient tout misé sur les retrouvailles après le 11 mai
    HONTEUX DE LA PART DE CEUX QUI AURONT TOUS LES PRIVILEGES POUR VOYAGER

  3. la solidarité c’est aussi partager l’espace. on ne peut que déplorer que la pratique du sport tout à fait légitime se fasse dans les rues et sur les trottoirs. quand je vais faire mes courses je n’aime pas croiser des joggers ou autres cyclistes qui soufflent dans tous les sens et ont bien du mal à penser au respect des distances. pas sûr dans ces conditions que croiser des sportifs dans les rues aide à bloquer la circulation du virus….
    qu’on leur rende les plages, les parcs et les bords d’étangs et de rivières. à chaque espace son usage . celui de la plage ne consiste pas uniquement à se faire cuire sous toutes les faces. mers et océans sont bien assez grands pour accueillir tout le monde.
    il s’agit de la même incohérence qui ferme les petits commerces ( bien plus faciles à gérer) et ouvre les super marchés où ça tourne tout de suite faute de concentration à l’anarchie. c’est comme ça que pour le premier mai on n’a même pas trouvé un brin de muguet à offrir à nos ainés ou alors en faisant des kilomètres! alors la solidarité ça passe aussi par la bienveillance et par la réflexion avant de rendre des jugements hâtifs sur l’égoïsme ou l’impatience des uns et des autres! on est de plus en plus nombreux en ce monde et chacun a droit à une place. c’est le début du partage solidaire. les loisirs ne sont pas incompatibles avec une situation sanitaire dont les confinés ne sont pas responsables mais victimes!

  4. Ceux qui habitent en ville peuvent faire leur jogging sur les trottoirs alors que ceux qui habitent en bord de mer ne peuvent pas aller nager, c’est discriminatoire et totalement injustifié, dans le deuxième cas on ne va croiser absolument personne.

  5. Je pratique la pêche à pied dans la Baie du Mont St MICHEL ,superficie 4 fois celle de PARIS.
    Même au moment des grandes marées, les pêcheurs sont distants parfois de plusieurs dizaines à centaines de mètres .
    J’aimerai que notre premier ministre m’explique le risque encouru .
    Il est évident que, devant le manque de civisme de certains et l’incapacité à faire respecter les déplacements limités à 100 kms , on préfère tout fermer de peur de voir arriver des tonnes de
    Franciliens en Bretagne, c’est totalement injuste et incompréhensible .
    KENAVO

  6. Bravo! Apparemment nous devons attendre l’arrivée des touristes pour pouvoir profiter de l’espace pour lequel nous avons choisi de vivre ou nous vivons: près de la mer. C’est notre jardin, deux mois et demis déjà de ne pas pouvoir s’approcher? Enfants à l’exilez mais les adultes non pas le droit de lettre leurs pieds dans le sable ???

  7. les parisiens sont déjà tous arrivés dans leurs résidences secondaires de toutes façons,la gendarmerie a bien été capable a grands coups de renforts de drones et d’hélicoptères de surveiller les plages et d’en contrôler l’accès pendant le confinement,je ne vois pas ce qui pose problème aujourd’hui pour continuer cette surveillance et empêcher la bronzette et les rassemblements !
    si je me souvient bien, “la liberté des uns commence ou s’arrête celle des autres “

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