Installée depuis 4 ans à Anglet, Ekosea aurait déjà permis de collecter plus de 750.000 euros pour des projets d’ici, via sa plateforme de financement participatif entièrement dédiée aux initiatives en lien avec la mer et l’océan, quelles qu’elles soient.
« En 2015, alors que je dirigeais un cabinet de courtage en prêts bancaires, je me disais que le financement participatif thématique sur l’océan serait une super bonne idée à développer. Qu’il fallait que quelqu’un s’en empare pour permettre à tous les acteurs, les amoureux de la mer de se retrouver. Que cette structure serait un excellent moyen de faire se rencontrer des talents avec des particuliers, mais également des entreprises plus matures qui pourraient les accompagner », raconte Maël Prud’hommes.
« Cela fait plusieurs années maintenant que l’aventure se développe. C’est une vraie fierté que d’accompagner tous ces projets fantastiques, inspirants, à impact positif ! Les rencontres avec les acteurs, les innovations découvertes, les échanges, les mises en réseau et le développement de l’activité d’Ekosea sont un vrai parcours entrepreneurial qui fait sens pour moi ».
Plus d’un demi-millier de projets auraient déjà été soutenus. Actuellement, on peut notamment participer au financement du Shamp(.) : lancée par Muriel Dubois, fondatrice des Laboratoires de Biarritz, une entreprise de dermo-cosmétique bio. Il s’agit d’une solution écologique et naturelle aux shampooings traditionnels.
« On a un produit simple, mais mieux, sans emballage plastique, sans ingrédients nocifs », peut-on lire dans la présentation. Pour le moment, ce projet a réuni plus de 3.000 euros. De nombreuses autres campagnes de financement ont suivi le même chemin, telles : Xubaka et son deux-roues électrique ; les planches de surf Stark, avec ossature en tubes de carbone ; Fatlines Surfboards, des planches démontables en 3 parties.
L’an dernier, Pierro Coutant et son projet de participation aux Mondiaux handisurf 2019 d’Hawaii avaient aussi recueilli près de 8.000 euros.
Depuis l’annonce du confinement, les lancements de projets sur la plateforme sont en standby, tout comme la levée de fond qu’Ekosea espérait ouvrir pour se développer. « Nous profitons de cette période pour faire un tour d’horizon des projets qui ont pris de l’ampleur depuis qu’ils ne sont plus sur Ekosea, tout en continuant à accompagner ceux toujours exposés. Nous essayons de faire avec, en en tirant quelque chose de positif », souligne Maël Prud’homme.
« J’ai adhéré à la démarche Entrepreneurs Solidaires, car elle a du sens pour moi et rejoint mes valeurs », explique le dirigeant, et d’ajouter « d’ailleurs, des personnes m’ont déjà contacté pour échanger et avoir des conseils sur différents projets ». Que ce soit pour échanger, partager son expérience ou bien conseiller des entrepreneurs en difficultés, Maël Prud’homme répond présent.
« Un échange bienveillant, un regard neutre, une mise en réseau ou bien un simple partage peuvent faire la différence et apporter beaucoup, tant à celui qui appelle qu’à celui qui répond au téléphone. C’est du gagnant-gagnant ».
En parlant d’expérience, celle du dirigeant d’Ekosea peut s’avérer utile aux entrepreneurs impactés par l’épidémie : « Lors de la crise de 2008, j’étais responsable commercial d’un aéroport français. Du jour au lendemain, j’ai dû faire face à une situation complexe, donc je sais à quel point un élément extérieur, imprévisible, peut faire basculer les activités d’une entreprise », raconte-t-il. Pour lui, la vie de chef d’entreprise est tout sauf un long fleuve tranquille.
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