Face à la difficulté financière d’en effectuer les travaux depuis la loi Pinel, la municipalité de Lourdes avait décidé de mettre en vente ces espaces proches du sanctuaire, en mars dernier.
Lors du dernier conseil municipal, le protocole de cessions des Bancs de la Grotte a été modifié par l’ajout d’un article autorisant les candidatures spontanées. La Ville, propriétaire de ces magasins, pourra désormais étudier toute offre formulée par un acquéreur potentiel, « dès lors que l’appel à candidatures n’aura pas permis de trouver un acquéreur pour le lot considéré, dans le respect du droit de préférence prévu à l’article L.145-46-1 du Code de commerce ».
Jusqu’ici, une mise aux enchères sur Internet, accompagnée d’une proposition de vente aux locataires de ces commerces, était privilégiée.
L’évolution du protocole a été décidée après l’échec total de trois tentatives d’enchères publiques sur webencheresimmo.com, un site Internet dédié à la mise en vente des biens immobiliers des collectivités et établissements publics. Aucun acquéreur ne s’est manifesté.
Si les candidats ont la possibilité de proposer des adaptations (conditions de paiement, location-vente…), l’offre ne pourra cependant être inférieure à l’estimation de base établie conformément à l’avis des Domaines. Elle sera alors notifiée au locataire occupant, en vertu de son droit de préférence, qui disposera ensuite d’un mois pour y répondre.
Informations sur le site lourdes.fr
En faisant comme cela, les petites boutiques vont être achetées par des “étrangers “, ce qui entrainera un peu plus de chômage et des départs de certaines familles de commerçants de Lourdes. Déjà que la population d’habitants à Lourdes baisse de 1,5% par an, que va il rester dans 10 ans, mis à part les pelerins en saison.
La gestion bien minable de Lourdes ces dernières années en est la causse et les caisses sont vides, merci qui…???
Cordialement un habitant de Lourdes.
La ville n’est pas propriétaire des magasins !
Juste de l’emplacement des magasins, ceux-ci ont été montés et payés par les commerçants.
Ce qui n’est pas la même chose.
La tentative de vente des magasins à leurs locataires (du terrain…) a échouée parce que les propriétaires des magasins n’avaient pas l’intention de racheter ce qu’ils avaient déjà payé !
La ville est en difficulté à cause de la baisse drastique des visiteurs (le terme n’est peut être pas complètement approprié…).