On le sait (ou pas) de nombreuses villes traquent et sanctionnent les personnes qui font pipi sur la voie publique. Ainsi, pendant les fêtes de Bayonne, il en coûte 68 euros. Tout de même.
Toulouse a donc décidé de mettre en place des uritrottoirs (modèle hommes) dans le quartier de la Daurade, régulièrement souillé : des urinoirs de rue qui se présentent comme des bacs à fleurs.
Ces pissotières fleuries et hermétiques recueillent l’urine qui sera ensuite stockée puis recyclée dans la production d’engrais. Rien ne se perd !
Quant aux bacs à fleur qui égayent les urittrotoirs ils sont garnis de sisyrinchium striatum, des plantes résistantes à la sécheresse avec un feuillage persistant.
Si les odeurs nauséabondes de la Daurade disparaissent, Toulouse pourrait installer d’autres bacs à pipi, fleuris, dans d’autres quartiers. En évitant toutefois de les mettre trop en évidence dans des sites touristiques : les pissotières, bien peu discrètes, installées sur les quais à Paris ont fait le buzz sur les réseaux sociaux.
Affaire à suivre, en attendant des dispositifs pour les femmes