« Nous avons la responsabilité de respecter l’héritage et sauvegarder les savoir-faire » précise celle qui a repris le flambeau à la tête des ateliers Ainciart Bergara.
Les plus vieilles archives de la célèbre maison remontent à 789, avec des témoignages. Depuis plus de deux cents ans, l’Atelier Ainciart de Larressore est spécialisé dans la fabrication du bâton de marche basque. Il travaille le bois de néflier, le cuir et les métaux, suivant des méthodes ancestrales avec une fabrication 100% artisanale. Résultat, ses makhilas sont autant d’objets d’arts, tous uniques.
7e générations dans l’atelier larresoroar…
C’est en mars 2019 que Liza Bergara, issue de la septième génération de la famille Ainciart, reprend les rênes de l’entreprise en succédant à sa mère. « J’ai toujours dit que je ne voulais pas reprendre l’entreprise familiale. Même si j’ai passé mon enfance dans cet atelier, je voulais voir autre chose et tracer ma propre route », avoue Liza Bergara.
Mais le patrimoine constitué par sa famille l’a rattrapé. Après des études de commerce, de marketing et après des expériences dans des start-ups et dans des grandes entreprises, elle est revenue dans son village natal.
Le départ à la retraite de la graveuse de pommeau de l’atelier familial a été le fait déclencheur de ce retour aux sources. « Nous avions plusieurs choix, mais finalement, j’ai décidé de m’investir pour pouvoir préserver et transmettre ce savoir-faire. J’ai suivi une formation pour adulte dans l’artisanat et ça m’a plu », explique Liza.
Un savoir-faire reconnu…
La fabrication artisanale de l’atelier Ainciart Bergara est saluée très tôt par un titre de Meilleur Ouvrier de France décerné en 1936 à Jean Bergara, pour la soudure parfaite du pommeau des makhilas d’honneur. De véritables chefs-d’œuvre remis à des personnalités aussi diverses que Charlie Chaplin, Winston Churchill, Ronald Reagan, Michel Platini ou encore Léon Zitrone ; mais aussi, à tous les présidents de la République française, depuis Albert Lebrun.
En 2011, l’atelier Ainciart Bergara a été inscrit à l’Inventaire des métiers d’art rares de l’Unesco ; et l’année suivante, il a reçu le prestigieux label Entreprise du Patrimoine Vivant. « Ça a été une reconnaissance de notre savoir-faire, une valorisation de notre art », explique Liza Bergara. « Grâce à ce label, nous avons pu nous créer un réseau local solide ».
Avec les joailliers d’Origine Ateliers…
L’atelier Ainciart Bergara a sorti une édition limitée en novembre 2018, en collaboration avec Stéphanie, Florent et David, les trois joailliers d’Origine Ateliers, installés à Biarritz.
C’est en 2017 que Nicole et Liza Bergara font leur rencontre. « Ma mère a remarqué leur très originale boutique, par hasard. Ce sont des joailliers à l’ancienne et très créatifs », souligne Liza Bergara. « Ils sont venus visiter plusieurs fois notre atelier et un jour, ils nous ont montré des dessins. Cette collaboration s’est faite très naturellement ».
L’entente est immédiate et c’est tout naturellement que l’idée d’une cocréation est née. Un an et demi plus tard, ils créent une édition limitée de 10 makhilas parés d’une torsade d’or et de pierres semi-précieuses. C’est la première fois que d’autres artisans que ceux de l’atelier familial travaillent sur un makhila fabriqué à Larressore. « Nous n’aurions jamais pu proposer ce type de makhila à nos clients sans cette collaboration. Quand on s’ouvre aux autres artisans, ils nous apportent des idées et une technicité », se réjouit Liza Bergara.
En fait, il s’agit de la seconde édition limitée du célèbre makhila Ainciart Bergara. La première avait été entièrement réalisée dans l’atelier de Larressore, en 2015. « Elle nous a permis de sortir de notre zone de confort », avoue Liza Bergara. « Du coup, nous avons décidé de faire une édition limitée tous les deux ou trois ans. Ce qui nous permet d’innover, sans pour autant perdre notre savoir-faire ou l’identité de l’entreprise ».
L’atelier Ainciart Bergara est plus que jamais fidèle à l’histoire du makhila et à son ancrage dans la culture basque. Xavier Retegui, Frédéric Hiriart, Marie Hirigoyen, Ximun Sabarots, Charles (le grand-père), Nicole (la mère) et Liza Bergara sont les gardiens de ce magnifique savoir-faire.
Si vous voulez en savoir davantage sur cet atelier unique, allez sur makhila.com
Nous avons commande et reçu un makhila en Août 2019 ce fut un moment de grande émotion il est magnifique et nous remercions les artistes qui l’ont créé. C’est un véritable objet d’art .Merci
Merci beaucoup, c’est super gentil !! Votre message nous touche beaucoup !
Au plaisir !
Bonjour,
J’ai chez moi un exemplaire de 1903, en parfait état !
Bonne continuation Liza !
Bonjour ,
Je vous ai acheté un Makila en 1990 il est magnifique je passe dessus de l’huile de parafine il garde une couleur que je trouve ” vivante “, un toucher subtil . Pour moi il représente mon amour du pays Basque j’y ai vécu 25 ans j’y reviens très souvent pour pêcher la truite à Estérençuby
C’est magnifique que vous ayez repris .
Je vous avoir le prix pour un baton de marché traditionnel Basque.
Qu’elles sont les informations dont vous avez besoin, le mode de livraison et les conditions de paiement sachant que j’habite en Ile-de-France.
Bonjour !
Nous vous conseillons de les contacter directement au 05 59 93 03 05 ou par email : atelier@makhila.com.
Bonjour , de passage dans votre si beau pays, j’ai visiter votre atelier la semaine passé , début septembre 2021 , j’ai découvert le Makhila, j’ai passer un bon moment devant le monsieur qui travaillait une virole avec tant d’agilité , c’est vraiment de l’orfèvrerie , toute ces pièces faites main avec des outils et un savoir ancestral, c’est tout simplement magnifique , mais cependant , j’ai une chose qui me chiffonne un peu, j’ai regarder sur le net , et, chez les fabriquant de makhila basque que ce sois chez Alberdi ou Gourgo par exemple la férule ou trèfle sont exactement les mêmes . on dirais qu’ils sortent de la même forge. bonne journée et continuer c’est une œuvre d’art votre Makhila chapeau