Certes, les diamants sont éternels. Mais certains sont peut-être tout aussi précieux que ceux étincelant sur un bijou. Pour les hébergeurs touristiques, ils s’affichent sous forme de pictogrammes, et sont les garants de critères qualitatifs concernant leur offre de locations.
Cette distinction, très recherchée, intègre tous ces petits détails qui font souvent la différence dans les prestations proposées. Connexion Wi Fi, confort de la literie, présence suffisante de rangements, aménagement fonctionnel des cuisines et salles de bain…
A l’instar d’autres stations de montagne des Alpes ou des Pyrénées, comme Saint-Lary, le secteur du Grand Tourmalet souhaitait lui aussi accéder à cette plus-value lui permettant une meilleure visibilité, en répondant favorablement aux exigences d’une nouvelle clientèle.
Avec le soutien du Conseil départemental des Hautes-Pyrénées, le label « Diamant » a donc été officiellement lancé peu avant le début de cette saison estivale auprès des propriétaires de meublés pour le tourisme. Le cabinet conseil Lichô est en charge de les accompagner dans leurs projets de rénovation et de labellisation Qualité-Confort.
Destiné à valoriser le parc immobilier touristique, ce label ne se substitue pas toutefois au classement des hébergements. Mais le nombre de diamants affichés –de 1 à 5- attirera rapidement les vacanciers, de plus en plus friands de ces critères de confort.
Les propriétaires bénéficient de conseils d’architectes spécialisés dans l’hébergement de tourisme, chacun restant ensuite libre d’y donner suite, ou pas. Les quelques investissements financiers nécessaires au départ pour améliorer leur habitat peuvent cependant devenir rapidement très rentables, et leur permettre de louer sur de plus longues périodes.
Avec un éventail d’activités sportives, ludiques ou touristiques de plus en plus large qui renforce les atouts naturels du secteur, les locations risquent fort d’être prises d’assaut. Surtout si elles affichent fièrement leur Diamant de la plus belle eau.
Chacun y va de son « label » et de la surenchère… suivre les autres avec plusieurs années de retard… c’est très moderne!!!
À peine 10% des touristes passent la porte des OT et 70% d’entre eux pourrait trouver la même info sur une plateforme!!
Il y a déjà un classement national des « hébergements touristiques » qui a été rénové il y a 10 ans. Il y a au minimum 112 points à respecter, il est en ligne, les préfectures (donc l’etat!) en sont le garant,…
Oú on devrait diminuer le mille-feuille des compétences touristiques, c’est l’inverse qui se passe et le secteur public vient concurrencer le secteur… public!
Une commune à t’elle les moyens de promouvoir l’hébergement d’un privé en moins de 10 secondes, comme peut le faire Airbnb ou Booking ? Quelle est la part « promotion » du budget d’un OT, pour l’hébergement, quand les 2 plateformes mettent 1 milliard de dollar / an ?
Labels contre classement!
Le tourisme est en pleine recomposition (faillite d’un grand groupe, de compagnie aérienne, avènement des plateformes internet,…). Un produit touristique a une durée de vie de 3 ans en moyenne, les professionnels innovent en permanence et s’adaptent…
À peine 10% des touristes entre dans un OT et 70 % de l’activité d’un OT pourrait être dematerialisé.
Quelle est la réponse ?…. on invente un nouveau label pour les « hébergements touristiques »… chacun y va de son label. Faire du neuf avec du vieux. Alors que l’Etat fait la promotion de la réforme des classements depuis … plus de 10 ans.
Un auto-centrisme du mille-feuilles public suicidaire, mais à petit feu !!! Comme ça on ne le voit pas trop pendant le mandat…
Comment un OT pourrai promouvoir un nouveau label, alors que des plateformes comme Airbnb ou Booking dépensent plus de 1 milliards/an pour leur visibilité ?
Les vallées ne vont-elles pas entrer en concurrence entre elles, comme pour le ski ?
Quelles surenchères ? Qui va payer à la fin ? Impôts ou parcmètre ?