Cela, grâce à la mise en place de trams-trains munis de piles à combustible. En commençant par la voie ferrée Tarbes-Bagnères, qui pourrait bien rallier Artigues.
Et ce retraité de chez Alstom, fort de quarante ans de carrière dans le secteur ferroviaire, sait de quoi il parle. Son projet a été longuement réfléchi, les différents paramètres étudiés. Pour lui, la voie ferrée Tarbes-Bagnères est en bon état. « Il suffirait de débroussailler un peu, et de vérifier que les arbres n’aient pas tordu les rails par endroits ».
Ni transport de fret, ni train touristique, Alain Ducourret préconise plutôt un transport tout public totalement novateur, économiquement viable, qui permettrait de circuler entre les deux villes par le biais de trams-trains alimentés par piles à combustible.
« Ces petites rames pourraient accueillir une quarantaine de personnes. L’essentiel serait d’avoir une fréquence régulière, et des arrêts pertinents pour répondre aux besoins des voyageurs. Il faut des véhicules qui passent par des centres importants ». Aire de covoiturage de péage de l’autoroute, à Séméac, centre de Tarbes, pôle universitaire d’un côté, Artigues de l’autre…
« Financièrement, cela ne coûterait pas si cher, grâce aux nombreuses subventions qu’un tel projet va attirer. Et cela renforcerait l’image positive et novatrice du territoire, très riche dans la vallée », explique ce Pouzacais, natif de Paris, également très investi dans diverses associations, dont celle des Marbrés de l’Espiadet.
Et pourquoi pas, une fois à Artigues, atteindre la Mongie via une télécabine, ce qui permettrait de limiter les voitures dans la station ? Les idées foisonnent dans la tête d’Alain Ducourret.
Bien entendu, il multiplie les courriers auprès des élus pour tenter de les mobiliser autour de ces projets. Région Occitanie, Communauté de Communes de la Haute-Bigorre, maires de Tarbes et Bagnères, ainsi que le député Jean-Bernard Sempastous, le seul ayant souhaité en discuter avec lui à ce jour.
« Nous nous sommes rencontrés ; il est intéressé, et semble avoir envie d’agir pour le retour du transport ferroviaire sur cette ligne ». Comme il s’interroge sur l’état de la voie, Alain Ducourret a attiré son attention sur le fait que les contraintes de qualité de voie ne sont pas les mêmes pour un petit tram-train, un train lourd de fret, ou une rame intercités.
Affaire à suivre donc…
Enfin voici quelqu’un de compétent qui exprime la voie du Bon Sens ; en effet nous sommes nombreux à savoir que cette voie ferrée est tout à fait valable pour un tram -train léger à l’usage de la population et du tourisme .
Continuez il faut “persuader” et débloquer ce dossier c’est une honte qu’un tel patrimoine laissé par nos parents soit laissé à l’abandon recouvert par la végétation .