Ce lundi 19 août et jusqu’au 26, ce sont les opposants aux politiques menées par les 7 premières puissances de la planète, qui ouvrent une semaine à haut risque. Même si ces derniers, majoritairement, s’affichent non-violents.
Ce contre-G7 s’installe dès maintenant à Urrugne, et se prolongera à Hendaye et à Irun, du 21 au 23 août pour des conférences, débats et ateliers. 12.000 personnes devraient ainsi déferler sur le Pays Basque.
En fin de semaine, du 24 au 26 août à Biarritz, ce sera le ballet des chefs d’Etat et des présidents des grandes organisations internationales. La cité balnéaire sera soumise à un régime de sécurité impressionnant : un véritable bunker protégé avec des moyens hors normes. Une batterie de missiles sol-air est déjà en place, ainsi qu’une frégate anti sous-marine.
Des dispositifs anti-drones sont prévus pour éviter tout survol de la cité balnéaire. La mer sera sous haute surveillance au niveau de la baignade et des activités nautiques sur 18 km de côtes, de Guéthary à Tarnos, et sur une bande de 6 miles au large.
Ce déploiement de folie et le coût exorbitant de ces trois journées ne manqueront pas d’être mis en avant par les anti-G7. D’autant plus que ce sommet a deux thèmes principaux : la lutte contre toutes les inégalités et la défense environnementale. Pas vraiment un exemple…
Des dizaines d’organisations vont donc rassembler des milliers de militants dès ce lundi. Puis vont proposer des conférences et des débats sur les grands enjeux mondiaux, afin de faire des propositions alternatives aux politiques menées par les 7 puissances que sont les Etats-Unis, le Canada, le Japon, l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l’Italie. Ce contre-sommet du G7 veut mobiliser la société civile pour faire entendre une autre voix.
A la manœuvre, la plateforme basque G7 Ez ! (Non au G7) et la plateforme nationale Alternatives G7, rassemblant notamment Attac et CCFD-Terre Solidaire. On devrait également trouver parmi eux des « gilets jaunes », des zadistes de Notre-Dame-des-Landes, des militants basques, des syndicalistes, etc.
Le samedi 24 août, une manifestation est prévue, à Hendaye. Plus de 10.000 personnes sont attendues. Le dimanche 25 août, plusieurs rassemblements (non déclarés) pourraient converger vers 7 places publiques à Biarritz, Anglet, Bidart et Bayonne. Il pourrait également y avoir des intrusions sur les autoroutes, des sit-in de résistance passive dans plusieurs communes autour de Biarritz.
Pour rappel, au moment du sommet, la circulation et le stationnement seront difficiles, voire interdits dans le centre de Biarritz ; les transports en commun seront largement modifiés, l’aéroport de Biarritz sera fermé de même que 5 gares.
A suivre…
à Biriatou, juste avant le Péage d’entrée en France, la Sortie N° 1 et fermée. Plots, panneau d’interdiction. (sens interdit). Pourquoi ? Au lieu de laisser 20 ou 30 policiers, plus les renforts espagnols sur le territoire français, à la sortie du péage, pourquoi ne pas placer deux ou trois policiers pour filtrer cette sortie ? en cas de souci, le gros de la troupe se trouve à 50 mètres. Comment un arrêté préfectoral peut-il permettre, 20 kms en amont de Biarritz, et à 10 kms du site du contre G7 à Hendaye/Urrugne bloquer les commerçants, l’entrée au parking des camions de notre Entreprise, au lavage des poids lourds sur la sortie ? Que devons-nous faire avec le personnel ? Le renvoyer à la maison ? le mettre au chômage ? N’y a-t-il pas de mesures plus en accord avec la vie des citoyens et des Entreprises pour réguler la protection, sans aucun doute nécessaire?
Ça sent la fin de ce système de chose, le monde va prendre un nouveau tournant, mais pas dirigé par des hommes incompétents