Avouons-le : ce chantier de la LGV, personne n’y comprend rien. Sur une portion, le train file à vitesse supersonique. Sur une autre, c’est un tortillard. Une chose est sûre : qu’on soit sur une partie rapide ou une autre façon train de banlieue, le billet est toujours vendu au prix Très Grande Valeur, c’est-à-dire très cher.

Mais bientôt, annonce la SNCF, toute cela appartiendra au passé, puisque le chantier de la ligne à grande vitesse entre Tours et Bordeaux met le turbo.

Rien qu’à Bordeaux, beaucoup de choses vont changer, puisque Lisea, la société concessionnaire vient d’annoncer qu’elle allait lancer pas moins de 14 chantiers qui vont transformer la gare (photo ci-contre), dont l’aspect a déjà un peu changé avec le début des travaux il y a dix ans déjà.

Il s’agit maintenant de faire rouler autant de rames que d’habitude, mais sur moins de voies en gare, et de gêner au minimum l’usager qui va se trouver face à un gymkhana de pylônes sur les quais de la Grande halle.

Un mal pour un bien, puisque dès 2017, date de la mise en service, Bordeaux ne sera plus qu’à 2h05 de Paris. Reste la question du prix du billet, qui, c’est une fatalité, ne devrait pas rester à son prix actuel ; ailleurs, et pour des nouvelles structures similaires, on sait qu’il a augmenté de 30 %…

Un autre changement concernera les horaires, en particulier ceux des TER, qui seront certainement complètement modifiés, entraînant par là même des modifications d’habitudes des usagers.

Mais d’ici 2017, vous avez le temps de prendre vos précautions !

Visite du chantier de la LGV