Euralis, qui est implanté en Chine depuis 2007 (ferme d’élevage détruite par une tempête en 2012), a décidé d’investir 14 millions d’euros pour passer de 300.000 canards (150 tonnes de foie gras) à 500.000 en 2017 puis à 1 million en 2020.

La production totale d’Euralis est actuellement de 9 millions de canards.
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Aujourd’hui, Rougié est le N°3 du marché derrière les groupes chinois, Jilin Zhengfang (50% du marché) et San Rougey.
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Si le marché chinois était jusqu’à présent limité à une clientèle très aisée dans les grandes villes (Pékin, Shanghai, Canton…), il commence à évoluer de manière spectaculaire grâce à la montée en puissance des classes moyennes qui veulent aussi montrer leur capacité à consommer des produits de haut de gamme.

La progression du marché intérieur chinois dépasse 20% par an et pourrait s’accélérer encore.
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Comme les autres grandes marques tricolores, le groupe Euralis doit affronter la floraison des contre-façons dans l’Empire du Milieu.

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Des productions locales, de qualité très moyenne, utilisent ainsi les couleurs du drapeau français et détournent les noms des régions françaises réputées pour le foie gras.

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Par exemple, la Dordogne transformée en « Dhordogne » sur les étiquettes.
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Mais surtout, Rougié doit prendre en compte l’interdiction d’importer du foie gras cru en Chine. D’où la décision de développer une filière complète à Lianyungang (ci-contre).

Euralis y affirme son savoir-faire, mais aussi son expérience et sa rigueur en matière de sécurité alimentaire.
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Les bases sont jetées pour viser la place de leader sur ce marché à très gros potentiel.